être un antinationalisme. Quand il parlait des Polonais pour les Bretons, ce n’était point un amusement, un rapprochement piquant. Ce n’était point un jeu d’esprit et pour jouer un bon tour. C’était naturellement qu’il voyait sur le même plan les Bretons et les Polonais. Il voyait vraiment la Chrétienté comme l’Islam, ce que nul de nous, même ceux qui le voudraient le plus, ne peut obtenir. Parce qu’il était bien réellement également en dehors des deux. Vue, angle de regard que nul de nous ne peut obtenir. Au moment où on faisait, même et peut-être surtout autour de lui, tout ce que l’on pouvait humainement pour évincer ses Juifs de Roumanie, par politique pour ne pas compromettre, pour ne pas charger le mouvement arménien, et qu’il y voyait très clair, dans cet assourdissement, un vieil ami de Quartier venait de le quitter. Il me dit doucement, haussant doucement les épaules, comme il faisait, me le montrant pour ainsi dire des épaules, par-dessus le haut de ses épaules : Il veut encore me rouler avec ses Arméniens. C’est toujours la même chose. Ils en… treprennent le Grand Turc parce qu’il est Turc et ils ne veulent pas qu’on dise un mot du roi de Roumanie parce qu’il est chrétien. C’est toujours la collusion de la chrétienté.
Comment ne pas noter enfin comme c’est bien écrit, posé, mesuré, clair, noble, français. Il ne faut pas recevoir des justifications semblables. Une certaine proposition, un certain propos. Une certaine délibération. Un certain ton, une certaine résonance cartésienne même.
Apologie pour Bernard-Lazare. — Nourris, abreuvés