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Page:Peguy oeuvres completes 04.djvu/506

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zum praktischen Gesetze mache. Elle est loin, l'allgemeine Geseztgebung.



Il faut, Halévy, que nous soyons bien ensemble. Votre intérêt vous y pousserait, si vous étiez sensible à l’intérêt. Vous savez que je vais devenir très puissant. C’est entendu. C’est une affaire entendue avec Benda. Et tout ce qui est entendu avec Benda arrive toujours. Je vais enfin organiser mon parti. Depuis le temps que l’on me le demande. Ça ne sera plus seulement cet odieux parti péguyste que le parti intellectuel avait feint, avait fondé il y a quelque dix ans pour me dispenser de le fonder, (la seule fondation qu’il ait jamais faite), pour m’embêter, pour me le jeter dans les jambes. (Ça n’avait pas pris, d’ailleurs ; sont-ils capables seulement de lancer un nom, un surnom ; cognomen, un sobriquet ; nous nous leur avons bien imposé ce nom de parti intellectuel, qu’ils portent avec un orgueil mélangé (d’amertume) . Ce sera (proprement) le parti Péguy (même). Ou plutôt les partis Péguy. Car il y en aura deux, un seul ne suffit pas à ma grandeur.


Du premier des deux, Halévy, vous ne serez peut-être pas facilement. Rassurez-vous, c’est le petit. Mais M. Sorel en est depuis dix ans et plus et moi depuis toujours et nous nous en trouvons fort bien. M. Benda