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Vous pourriez peut-être sans grand(s) dommage(s) me laisser vos affaires en mains, hommes sages.

Je suis peut-être aussi sage que vous.
Vous pourriez peut-être me les remettre l’espace d’une nuit.
L’espace que vous dormiez
Enfin

Et le lendemain matin vous les retrouveriez peut-être pas trop abîmées.

Le lendemain matin elles ne seraient peut-être pas plus mal.
Je suis peut-être encore capable de les conduire un peu,
Je parle de ceux qui travaillent
Et qui ainsi en ceci suivent mon commandement.
Et qui ne dorment pas, et qui ainsi en ceci
Refusent tout ce qu’il y a de bon dans ma création,
Le sommeil, tout ce que j’ai créé de bon,
Et aussi refusent tout de même ici mon commandement même.
Pauvres enfants quelle ingratitude envers moi
Que de refuser un aussi bon,
Un aussi beau commandement.
Pauvres enfants ils suivent la sagesse humaine.
La sagesse humaine dit Ne remettez pas au lendemain
Ce que vous pouvez faire le jour même.
Et moi je vous dis Celui qui sait remettre au lendemain
Est celui qui est le plus agréable à Dieu.
Celui qui dort comme un enfant
Est aussi celui qui dort comme ma chère Espérance.
Et moi je vous dis Remettez à demain
Ces soucis et ces peines qui aujourd’hui vous rongent