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LE MYSTÈRE

Ainsi elle seule des résidus du Jugemenl cl des ruines

et du débris du temps Fera jaillir une éternité neuve.

Je suis, dit Dieu, le Seigneur des vertus.

La Foi est la lampe du sanctuaire.

Qui brûle éternellement.

La Charité est ce grand beau feu de bois

Que vous allumez dans votre cheminée

Pour que mes enfants les pauvres viennent s’y chauffer

dans les soirs d’hiver. Et autour de la Foi je vois tous mes fidèles luisemble agenouillés dans le même geste et dans la

même voix De la même prière.

Et autour de la Charité je vois tous mes pauvres ’

Assis en rond autour de ce feu Et tendant leurs paumes à la chaleur du foyer. Mais mon espérance est la fleur et le fruit et la feuille

et la branche. Et le rameau et le bourgeon et le germe et le bouton. Et elle est le bourgeon et le bouton de la fleur De l’éternité même.

O mon peuple français, dit Dieu, tu es le seul qui ne fasses point des contorsions.

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