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CLIO

Je veux aller sur terre,
Pour être majesté !

Mingrat monte à sa chaire,…

Et alors les quatrièmes vers, ne trouvant aucun point d’appui, aucune rime d’appui dans leurs propres couplets, dans les couplets où ils sont, à l’intérieur de leurs propres couplets, puisque par ce commandement et par cette réduplication que nous avons dite, par ce gouvernement et ce redoublement des rimes en ère les trois premiers vers (sur quatre) de chaque couplet riment toujours ensemble, serrés à bloc, formant bloc, et toujours en ère, alors les pauvres quatrièmes vers de chaque couplet, isolés, perdus, sans rime où s’appuyer dans leur propre maison, dans leur propre couplet, sont forcés de faire la chaîne, de se donner la main de couplet en couplet, et c’est encore cette chaîne qui lie d’une deux fois plus sévère étreinte les couplets les uns aux autres tout le long de cette affreuse marche funèbre.

Comment ne pas noter ici, dit l’histoire, s’interrompant. Mais il faut toujours s’interrompre de suivre, quand on parle de ce Hugo, tellement il est riche, et de trésors divers. Comment ne pas noter ici, puisque