comparable et parfaitement parallèle il faut que la liberté vienne au devant de la grâce. L’homme aussi est cette ville assiégée. Le péché aussi est ce blocus parfaitement réglé. La grâce aussi est cette armée royale qui vient au secours. Mais il faut aussi que la liberté de l’homme fasse une sortie, erumpat, et qu’elle aille au devant de cette armée de secours. C’est ce que Péguy disait quand il disait que par la création de la liberté de l’homme et par le jeu de cette liberté Dieu s’est mis dans la dépendance de l’homme. Car il ne faut pas considérer seulement la place frontière. Il faut considérer « Versailles et Saint-Denis ». Si la place n’est point secourue elle se perd. Mais si elle ne se secourt point elle-même par cette sortie, elle se perd.
C’est un désastre double. Si au point de connexion la sortie de la place ne donne pas la main à l’armée de secours, l’armée de secours aussi ne donne pas la main à la sortie de la place.
Si l’une armée ne trouve pas l’autre venue au devant d’elle, l’autre aussi ne trouve pas l’une.
Quand on se manque, on se manque à deux. La faute de l’homme fait manquer Dieu même. Quand la grâce ne trouve pas la liberté venue au devant d’elle, la liberté aussi ne trouve pas la grâce. Le manquement est forcément double. Quand l’homme manque Dieu, Dieu manque l’homme. Quand la place se perd, Versailles aussi, le royaume aussi perd une place.
« Même je remarquais, touchant les expériences