venue au devant de lui jusqu’au commencement du ciel. Il est presque permis de se demander si l’expérience n’est point venue au devant de lui jusqu’au commencement de Dieu.
Nous qui avons vu tout le progrès et les développements de la physique depuis Descartes et qui les voyons tous les jours, que pouvons-nous penser d’une telle qualification et, par suite, d’une telle affirmation que les cieux, les astres, une terre, et même sur la terre de l’eau, de l’air, du feu, des minéraux et quelques autres telles choses seraient les plus communes de toutes et les plus simples, et par conséquent les plus aisées à connaître. Bien peu de physiciens aujourd’hui oseraient parler d’aisé à connaître. Et dans Descartes n’avais-je point raison de parler d’un certain programme électoral, et d’un certain ton d’un programme électoral. Mais qu’est-ce à dire, sinon que je trouve ici un renforcement de ce que j’avançais au commencement de cette note, que ce n’est pas parce que la méthode de Descartes est bonne qu’elle a eu une aussi haute fortune, mais parce qu’elle est une méthode. C’est pour cela qu’elle s’est inscrite dans l’histoire éternelle.
Ce n’est point parce qu’elle est victorieuse, c’est parce qu’elle se bat. Ce n’est point parce qu’elle arrive, c’est parce qu’elle part.
C’est uniquement, au fond, parce qu’elle est résolue. On suit ceux qui marchent. Et c’est parce qu’elle marche à la française. « Ma seconde maxime, (c’est une maxime