Page:Peguy oeuvres completes 13.djvu/139

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illustrations « documentaires » de l’Évangile d’un James Tissot ». Quelle incohérence, dans la pensée, pour ainsi dire, dans les termes mêmes. Décidément c’est lui, non les saints, qui est un peu fou.

Et cette référence de Péguy à Tissot et des Mystères aux Évangiles, comme c’est trouvé.

Il est vrai qu’en note, dans une note où il y a aussitôt une grossièreté, il est très bien averti qu’il court ici le risque du contre-sens. Rassurez-vous, monsieur Laudet, il y a longtemps que vous ne le courez plus.

§ 253. — « à l’exégèse loysiste. » — C’est le même argument, la même rétorsion, la même délation de modernisme. Arguer Péguy de loysisme, on oserait presque dire que c’est assez joyeux.

Assez réussi.

§ 254. — « Toujours cette fausse naïveté, cette naïveté informée… » Toujours cette injonction, cette interdiction qu’il nous fait d’être chrétiens. D’être les mêmes naïfs que les chrétiens des mêmes siècles temporels antérieurs. Et toujours cet informé, cette information.

§ 255. — « On ne recommence pas. (C’est lui qui souligne). On ne recommence pas. Combien de fois le faudra-t-il redire. » — (Suivent des allégations littéraires). — Tout le débat est là, monsieur Laudet, tout le centre de l’hérésie est là et vous avez précisément trouvé la formule. On ne recommence pas, dites-vous ; et vous le soulignez. Eh bien si, monsieur Laudet, on recommence. Et on recommence même tout le temps. On recommence même toujours. On recommence même