Page:Pellerin - Le Bouquet inutile, 1923.djvu/109

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Aux étangs morts, l’automne las
Boit dans ses mains noircies…
La cloche abandonne son glas
Aux brumes épaissies…



IV


L’opium et lui vous ont pris
Le cœur, de telle sorte
Qu’ils ne m’ont rien laissé. Tant pis !
Pour nous, vous êtes morte.

Vivante pourtant, de vos yeux
Perfides et tranquilles
Où se reflètent en leurs cieux
L’Inde, Dakar, les Îles

Sous-le-Vent… Ce qui fut nous deux
Vous est comme une histoire
Tombée au fond de la mémoire
En un coin hasardeux.