donné que les hommes mettent tout en œuvre pour éliminer les femmes. Néanmoins elle y parviendra en se montrant bienveillante et surtout en se rendant utile.
Tout d’abord il faut que la féministe ne se fasse pas illusion sur sa propre valeur. Loin d’être capable de conduire et d’enseigner, c’est elle qui doit être tout d’abord conduite et enseignée, car elle a énormément à apprendre. En politique comme en toute autre portion de l’activité humaine, il faut étudier pour savoir ; les questions ne s’inventent pas. Il faudra donc écouter avec attention les discours des leaders, les objections qu’on leur fait, ce qu’ils y répondent ; il faudra lire chaque jour plusieurs journaux ; au moins d’eux, l’un se recommandant du parti auquel on appartient, l’autre d’un parti adverse ; il faudra enfin lire des livres et brochures traitant des questions politiques et sociales.
Quel plan adopter dans cette lecture ; évidemment on ne peut se proposer de tout lire, la littérature politique est trop vaste et force sera bien de faire un choix. Faudra-t-il alors hiérarchiser les questions et commencer par la plus facile pour aller ensuite en progressant comme on le fait dans l’étude d’une science ou d’un art. En aucune façon car,
