souvent un triste métier, et que ceux qui l’exerçait parlaient, presque toujours, et de ce qu’ils ne savaient pas, et de ce qu’ils n’avaient pas le droit de dire. A la vérité, il y a des gens qui manquent assez de savoir-vivre et de respect d’eux-mêmes pour se laisser déshabiller en public sans se plaindre, et même pour s’en sentir intérieurement flattés. C’est une des honteuses maladies de notre époque ; mais je n’ai ni le goût ni l’envie de flatter la manie indécente de ceux- ci, et je respecterai toujours la pudeur légitime des autres.
D’ailleurs, la vie privée des artistes contemporains, leurs habitudes et leurs costumes, ressemblent, plus qu’on ne se l’imagine, à ceux de tout le monde. Le temps est passé des feutres pointus, des redingotes taillées en pourpoint, des