Aller au contenu

Page:Pensées de Marc-Aurèle, trad. Couat.djvu/280

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

i, note i. Rectifier ainsi le début de Vavant-dernier paragraphe de la note:

Je n'ai garde de contester l'interprétation que M. Couat donne de nsp\ ou -, je dois observer pourtant qu'einep n'est pas comme ei — et comme il semble l'avoir cru — une particule interrogative. Cette conjonction signifie uniquement: « si toutefois. » La correction de Ménage nous obligerait donc à traiter eînep àXriOè; T)v comme une glose, car cette proposition ne fait que traduire à nouveau l'idée exprimée par les mots nepi ou... av Ti; ànio-rijaeiev. Même si l'on refuse de lire ànio-i^o'eiev, je crains que les trois mots qui suivent ne puissent pas être défendus. En effet, ils limitent le sens de nep\ au, Marc-Aurèle n'ayant pu mettre en doute ni le courage de Socrate, ni son habileté à discuter. A-t-il donc pu dire que, lorsque nous voulons concevoir la vertu et la sagesse de Socrate, les traits qu'on en cite nous intéressent moins que sa démarche ou son port de tête? Noter la précision de deux termes essentiels de la première proposition: d'abord, |iâXiora («avant tout»), et non |iâXa («beaucoup»); puis ti;, c'est-à-dire Itî;ti; («un chacun»), et non Tive; («certains») ou oi ' noXXoi ' («la foule»). Ils semblent réclamer pour nepi ou l'acception la plus large. Les deux parties de la phrase des manuscrits sont donc en désaccord, à moins que le même pronom deux fois sous-entendu, d'abord comme antécédent de mp\ ou, ensuite comme sujet d'àXr,Oè; v (« cela », dans notre traduction), n'ait dû exprimer, sans que rien pût avertir le lecteur de ce changement d'extension, d'abord un ensemble, puis une partie seulement de cet ensemble. On ne peut pallier la contradiction du texte qu'en le supposant incorrect ou ambigu. Ces difficultés dénotent une glose: elles condamnent sinon la ligne tout entière, etc.

Dans la même note, changer le 3° mot du paragraphe précédent: « ajoute » en: « poursuit. »

Même pensée, note finale = même page, note 2. Modifier la note ainsi qu'il suit:

2. [Couat: « avec les impressions de sa chair. » — Cf. supra III, 6, 4' note; V, 26, avant-dernière note. Sur les deux sens possibles des mots « sympathie » et « sympathiser » chez les Stoïciens, cf. supra V, 26, 4' note; infra IX, 9, 6' note. Ici le mot auu.itaOrj n'admet aucune de ces deux acceptions. Nous devons l'interpréter à la lettre, en considérant qu'il est voisin de nâOeaiv, et que les « mouvements déraisonnables » de l'âme (III, 16, 3' note), qui sont les « passions », peuvent, en grec, être désignés du même nom que les « mouvements » de la chair, qui sont les sensations. Pour que les sensations puissent troubler l'entendement et devenir des passions, il faut que le principe directeur ait abdiqué. Autrement dit, la « sympathie » sans réserves et toute vulgaire de l'âme pour le corps, que Marc-Aurèle condamne en ce passage, n'est qu'une servitude. C'est le seul texte des Pensées où les mots aj|iutaOii; et auiinibny. soient pris dans ce sens.]

VII, 75 = page f57. Aux U" et 5' lignes de la pensée, lire: les êtres, même supérieurs, dont le principe dirigeant du monde s'occupe spécialement. Même pensée, note finale = page Fci7. Début de la note 2:

2. [Couat : «que le principe dirigeant du monde se met à créer individuellement. » — Malgré le mot xoa|ionoiiav qui se trouve au début de la pensée, je