mais il m’est impossible de te parler d’autre chose que de mon chagrin dont tu fais si peu de cas. Je t’embrasse, rends-moi à la vie et au bonheur par ton retour. Si j’avais des enfants je supporterais ton absence avec plus de courage, mais je vois que cet article ne te tient pas au cœur autant qu’à moi, le temps passe et la jeunesse ne revient pas, rien ne la rappelle et les regrets sont inutiles ; les femmes qui ont eu autant d’enfants que moi cessent d’être jeunes de bonne heure, cette idée, jointe à ton absence et à l’affreux regret des perles que j’ai faites, porte ma douleur au comble et me donne un dégoût pour la vie, et surtout un violent désir de m’éloigner d’un endroit où je trouve à chaque pas les traces d’un souvenir déchirant. Si tu veux donc rester à Pétersbourg, laisse-moi m’en aller d’ici, où je me meurs ! »
« Petit à petit l’oiseau fait son nid. Grande nouvelle !!! M. le comte Gudowicz a eu son congé absolu de toutes ses charges militaires et civiles, et cela sans avoir pris la peine de le demander. J’es-