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LA COMTESSE HÉLÈNE POTOCKA.

de Sylvestrowiez, la tête m’en tourne et la patience commence à me manquer ; mais sois tranquille, quand je ne ferais ici rien avec lui, j’ai pris des mesures très sûres et très positives pour que les biens de Gallicie tombent en nos mains et soient en ton entière disposition[1].

» Il pleut et neige continuellement, il fait une boue si horrible qu’il est impossible de sortir ; les chevaux se noient dans les rues et la boue entre dans la voiture, plusieurs personnes ont été noyées dans la fange. Les affaires ne peuvent marcher. Les contrats s’arrangent mal, il entrera quarante-six mille ducats de moins dans ma caisse. Sylvestvowicz fait traîner les affaires en longueur. »


LA COMTESSE HÉLÈNE AU COMTE VINCENT


« Que tu es bon, mon cher Vincent, de te tracasser pour mes affaires ; mais c’est encore la moindre chose que tu lasses pour moi, tes procédés en tout genre ne me laissent rien à désirer.

  1. Ces biens faisaient partie de l’héritage du prince Xavier, frère d’Hélène, et le comte Vincent, propriétaire lui-même en Gallicie, désirait les avoir dans son lot.