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LA COMTESSE HÉLÈNE POTOCKA.

gnance, les suites en seraient plus fâcheuses et plus chagrinantes que le succès ne donnerait de satisfaction. Adieu, mon cher Vincent, j’ai le cœur plus content que je ne l’ai eu depuis longtemps, je commence à penser à la joie que j’aurai de vous revoir tous. Comme tu recevras cette lettre à Tœplitz, dis à chacune des personnes qui m’intéressent là ce que tu croiras convenable, je m’en rapporte à ton cœur pour les uns et à ton esprit pour les autres.

» Ma lettre a l’air d’une gazette, mais j’imagine que ce qui se passe dans la capitale du monde doit intéresser tout l’univers. »


« Paris, 14 août


» Hier madame de Pardaillan, amie intime de la princesse Clary, est venue me voir ; elle a des nouvelles de Tœplilz, elle dit que cela va bien, que les jeunes gens sont bien ensemble. Ma fille m’a écrit, je t’envoie sa lettre qui réellement est pleine de naturel, de sensibilité et d’esprit.

» Demain, l’empereur va à Notre-Dame, madame de Metternich m’a envoyé un billet pour la travée des ambassadeurs, aujourd’hui tous les spectacles sont gratis. »