« Le nom de Varsovien tombe de lui-même, mon cher comte, et n’est qu’une politesse pour les deux empires qu’on n’a pas voulu alarmer. Mais au moins il y aura une Pologne dont Varsovie est la capitale comme autrefois, qui ne dépend ni d’un ambassadeur russe, ni d’un caporal prussien, il y aura un peu de la constitution du 3 mai, un peu de liberté, pas trop !
» Si vos paysans ne sont pas industrieux, ils vous prieront de reprendre leur liberté ; ceux qui le seront vous enrichiront en s’enrichissant eux-mêmes. On entendra votre langue, on reprendra, j’espère, vos habits.
» C’est nous qui souffrons de votre absence, cher comte.
» Toute la famille de tous les âges vous aime, vous regrette, et me charge de vous le dire, Sidonie plus particulièrement qu’une autre.
» Le 1er août sera un beau jour pour nous tous, et un autre encore plus beau, bientôt après j’espère.
» Vous devinez sûrement ce que je pense d’une perfection comme vous, cher François, que j’em-