heur qui leur est commun ne leur laisse que ce cruel souvenir. M. le duc de Bourbon est allé tout de suite chez elle, et ils se sont jetés-dans les bras l’un de l’autre en pleurant.
« Tous les Polignac sont ici, excepté Jules qui est commissaire du roi au Languedoc. Melchior est très grandi, c’est vraiment un très joli jeune homme ; mais qui est beau comme un ange, c’est le fils de madame de Guiche, Agénor, actuellement duc de Guiche : il est venu avec son père le duc de Grammont…
» Jeroslaw Potocki, Stanislas Potocki et Branicki
vont nous quitter ; Tout s’en va et nous allons être
livrés à nous-mêmes. Il faut espérer qu’instruits
par l’expérience nous n’aurons plus besoin qu’on
vienne nous mettre à la raison : la leçon a été un
peu dure, et elle devait l’être bien davantage, si
les Français avaient eu affaire à des gens semblables
à eux, qui eussent usé de représailles,
traité Paris comme ils ont traité Moscou et dévasté
la France comme ils avaient dévasté
l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et la Russie.
» Je n’ai point encore de tes nouvelles, c’est in-