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APPENDICE
N° 1.
Cette intéressante lettre n’a pu être insérée dans le texte à la place des fragments qu’on en connaissait déjà, parce qu’elle ne nous est parvenue qu’au cours de l’impression de la partie du volume où elle aurait dû se trouver : nous la reproduisons en entier ici, conformément au texte original[1].
LE PRINCE DE LIGNE À L’IMPÉRATRICE CATHERINE
Vienne, le 27 février 1794.
Madame,
J’ai encore eu occasion de voir que Votre Majesté Impériale s’entend à tout. Si tous mes intendants me servaient aussi bien je serais du double plus riche que je ne suis. Son fort est de donner, racheter, redonner, vendre, racheter, prêter et donner. Elle a fait de bonnes spéculations dans ce genre de commerce, dont le résultat
- ↑ Lettre copiée sur l’original qui existe aux Archives impériales à Pétersbourg.