Page:Pernette du Guillet - Rymes, Tournes, 1545.djvu/90

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De tout hault bien, suyvant le chemin seur,
Merite los par l’esprit d’elle veu
De tant de biens, & de sçavoirs pourveu,
Qu’on l’estimoit (en l’estat des Bourgeoises)
Un parangon entre les Lyonnoises.
Sa maladie onc ne la peut grever :
Car on la veit si haultement resver
En sainctz propos, & tresplaisantz devis,
Qu’en se mourant, comme les Sainctz ravis,
Feit telle fin, que malingz souhaitterent
Ainsi mourir, & les bons desirerent
Telle vertu, & tel sçavoir ensuyvre,
Qui l’Ame au Ciel, & son Nom faict cy vivre.


R. I. P.