— Taisez-vous !… Mademoiselle Violette, taisez-vous !
— Mademoiselle Violette, maintenant !… Mais rien n’y fera ! Vous partirez, ma belle ; et, quand vous serez partie, vous ne verrez ni le père ni les enfants… je vous ferai défendre l’entrée de la maison.
— Ah ! je t’étranglerais, mauvaise !
Madeleine avait jeté ses mains en avant… Mais l’autre s’en allait, sa petite tête dressée et brillante comme une tête de vipère.
— Madeleine Clarandeau, dit-elle, vous avez commencé ; vous avez eu tort… J’entends que vous me portiez en votre souvenir.
Et puis elle murmura :
— Mon gentil parrain, vous qui vous tourmentez à cause de cette fille, vous qui prenez tant de peine pour épingler des bouquets à sa coiffe, mon gentil parrain, vous allez être content !