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CONTES DES FÉES.

On ne trouve plus de femelle
Qui dormît si tranquillement.
La fable semble encore vouloir nous faire entendre
Que souvent de l’hymen les agréables nœuds,
Pour être différés, n’en sont pas moins heureux,
Et qu’on ne perd rien pour attendre ;
Mais le sexe avec tant d’ardeur
Aspire à la foi conjugale,
Que je n’ai pas la force ni le cœur
De lui prêcher cette morale.