Page:Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1697.djvu/173

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pour vous y resoudre. La Princesse avoit si peu d’esprit, & en mesme temps une si grande envie d’en avoir, qu’elle s’imagina que la fin de cette année ne viendroit jamais ; de sorte qu’elle accepta la proposition qui luy estoit faite. Elle n’eut pas plûtost promis à Riquet à la houppe, qu’elle l’épouseroit dans un an à pareil jour, qu’elle se sentit tout autre qu’elle n’estoit auparavant ; elle se trouva une facilité incroyable à dire