Page:Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1697.djvu/200

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détourné. Lorsque ces enfans se virent seuls, il se mirent à crier & à pleurer de toute leur force. Le petit Pouçet les laissoit crier, sçachant bien par où il reviendroit à la maison ; car en marchant il avoit laissé tomber le long du chemin les petits cailloux blancs qu’il avait dans ses poches. Il leur dit donc, ne craignez point mes freres, mon Pere & ma Mere nous ont laissez icy, mais je vous rameneray bien au logis, suivez-moy seule-