Page:Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1697.djvu/217

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mes amis, qui doivent me venir voir ces jours-icy. Il les tira de dessous le lit, l’un aprés l’autre. Ces pauvres enfans se mirent à genoux en luy demandant pardon, mais ils avoient affaire au plus cruël de tous les Ogres, qui bien loin d’avoir de la pitié, les dévoroit déjà des yeux, & disoit à sa femme que ce seroient là de friands morceaux lorsqu’elle leur auroit fait une bonne sausse. Il alla prendre un grand Cou-