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Vous avez tort, et depuis le tems que vous la voyez, n’avez-vous pas dû remarquer qu’elle a une aversion insurmontable pour certaines choses qui divertissent la plupart du monde ? Je veux vous donner des marques de mon amitié. Quelque chemin que vous preniez pour lui plaire, vous n’en viendrez —jamais à bout que vous ne preniez celui que je vais vous dire. Attachez-vous uniquement à faire votre cour à son frère, qui peut tout sur elle ; mais que ce soit avec une continuelle assiduité. Quoi-qu’il vous témoigne que vos honnêtetés le fatiguent, poursuivez toujours, car c’est alors qu’il est plus aise qu’on le caresse. La persévérance à vous attacher à lui le gagnera immanquablement, après quoi ce ne sera plus une affaire d’avoir les bonnes grâces de la sœur.

M. DUVIVIER.


Vous me redonnez la vie, ma chère demoiselle,