d’une simple mais intelligente paysanne de chez nous ! Ministre de la Colonisation, je ne puis cependant perdre de vue la leçon que nous a enseignée Madame Philippe Croteau et je me dis : si une femme a pu accomplir pareil travail en si peu d’années avec l’aide de ses enfants, sans avoir les avantages que le gouvernement accorde aujourd’hui aux colons sous forme de primes de défrichement et de premier labour, il n’y a pas un homme de cœur qui ne puisse en faire autant.
Et, au lieu de végéter dans les vieilles paroisses aux cadres définitivement remplis ; au lieu de prendre la route qui conduit à la ville ou aux États-Unis
et au terme de laquelle se dressent les cheminées
d’usines ; au lieu de s’exposer et d’exposer leurs familles
à tous les aléas de l’industrie ainsi qu’aux déceptions et