on aura (équation de H. A. Wilson), même si la loi de Stokes est inexacte
c’est-à-dire
D’autre part, dans le mouvement uniforme de la chute, la force motrice (poids de la goutte) est égale à la force de frottement, donc à si la loi de Stokes est valable. Ceci donne le rayon, et par suite la masse , en sorte qu’on pourra calculer la charge .
Sous l’influence du champ, le nuage chargé obtenu par détente dans de l’air (fortement ionisé), se subdivisait en 2 ou même 3 nuages de vitesses différentes. L’application des équations précédentes au mouvement de ces nuages (considérés comme formés de gouttelettes identiques) donna pour les charges des valeurs grossièrement proportionnelles à 1, 2, et 3. Ceci prouvait l’existence de gouttes polyvalentes. La valeur trouvée pour la charge relative au nuage le moins chargé, oscilla entre 3,7·10−10 et 4,4·10−10, la valeur moyenne étant de 3,1·10−10.
L’imprécision était donc encore grande. De nouvelles expériences furent faites suivant le même dispositif par Przibram [gouttelettes d’alcool], qui trouva 3,8·10−10, puis par divers autres physiciens. Le dernier résultat et le plus soigné (Begeman, 1910) donne 4,6·10−10 (toujours en admettant la loi de Stokes). Nous allons voir que