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PROLOGUE





Je chante de Pordic l’intéressant rivage,
Le connaissant sur place, et dès mon premier âge,
Ayant souvent foulé ses si nombreux détours,
Dès longtemps j’en connais et sais les alentours,
Je sais aussi que là du Poëte la Lyre
Peut vibrer et peut même attirer à le lire
Ceux à qui ces doux lieux[1] ne sont point étrangers.

Écho, redis mes chants parmi tes creux rochers.
Tu n’es point le Parnasse, ou l’Hélicon classique :

  1. Dulcia linquimus arva. Virg.