Page:Perrot - La Grève de Pordic ou la Pordicane, 1872.djvu/13

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.






LA GRÈVE DE PORDIC.





Sentier des Douaniers en face de Binic.


Pordic aux cent vallons, ô que ta mer est belle,
Quand de l’étroit sentier qui serpente près d’elle,
On regarde les flots l’un par l’autre poussés
En anneaux blanchissants se briser à ses pieds ;
Et comme s’essayer à laver leur rivage,
Par les bonds dont sans cesse ils assaillent la plage.

Quel bruit retentissant ! comme ils sont cadencés,
Ces sons qui du rivage à l’oreille apportés,
La caressent sans fin de leur rude harmonie.
Quel immense horizon aux regards se déplie !