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Page:Pert - Cady mariee.djvu/337

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AVANT-PROPOS

Les lecteurs n’imagineront jamais combien les lettres que certains d’entre eux écrivent aux auteurs, au sujet d’un roman qui les passionne ou les révolte, sont précieuses pour ceux-ci.

Il en est de toutes sortes, de ces lettres. Nulles ne sont négligeables pour l’écrivain profondément épris de son art. On chérit jusqu’aux plus imbéciles propos de dénigrement ou d’approbation ; on sourit avec un amusement sympathique à la petite vanité de ceux qui écrivent à l’auteur qui a la vogue fugitive, comme s’il rejaillissait sur eux quelque gloire d’être en correspondance avec cette vedette passagère dans le cinéma bousculé de la vie actuelle.

Et, à côté de pages saugrenues, ou parfois même incompréhensibles, au français obscur, embrouillé comme un bredouillement de para-