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Page:Pert - L Autel.djvu/158

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— La préposée a l’ordre d’ouvrir la porte quand ils sont libres pour qu’on puisse admirer, elle me l’a avoué… Tu trouves cela joli, cette coiffure de Mady ? Comme cela !… Je l’aimais mieux dans son dernier rôle.

— Mais, mon petit veau, elle représentait une Espagnole. Carmen et la Magdeleine ne peuvent pas avoir la même tête ?…

— Avec cela !… On se fait la tête qui vous va !… Tu crois donc que tu parles à une grue !… J’ai joué, mon petit !…

— La Magdeleine !… Ça n’a jamais été la Magdeleine, ça, c’est la belle Fatma !…

— Caula ?… Oh ! ma chère, c’est un garçon étonnant !

— Tant que cela !… Je croyais qu’il ne se fatiguait pas ?…

— Qu’est-ce que ça fait !… Il a de ces trucs !…

— Oh ! écoutez donc !… C’est épatant, ce vers-là !

— Lequel ?

— Je ne sais pas… Je ne distingue jamais ce que je trouve joli… mais, ça me frappe en gros…

— Ils couchent, Caula et Mady ?

— Tu vois ce vieux patriarche, là-bas ?… Je l’ai eu quelque temps comme domestique.

— Il a une gueule d’ambassadeur.

— Je crois qu’il l’a été anciennement… Seulement, il se grise et il accueillait mes amies des femmes du monde…

— Oh ! la, la !…

… En les appelant « ma petite chatte » et en les embrassant dans le cou.

— Moi, je voudrais voir des chameaux et la danse du ventre !…

La Boustière entraîna Castély.