du corps… C’est une question d’hygiène pour ma fille, dont vous partagerez la chambre. Je suppose que vous ignorez l’usage du tub ?… Maria vous mettra au courant.
Et, changeant de ton :
— Car je pense que vous acceptez mes conditions ?
Rouge, humiliée, Armande répondit avec précipitation :
— Oui, madame.
Maria se tenait sur le seuil.
— Conduisez chez ma fille mademoiselle…
Mme Darquet s’arrêta court.
— Je ne me rappelle plus votre nom ?…
La jeune fille glissa timidement :
— Armande Poitrinaud.
Et son regard guetta la femme de chambre qui se tordait discrètement.
Mme Darquet elle-même sourit.
— Vous n’avez pas un autre nom ?… Comment s’appelait votre mère ?
L’institutrice se redressa et lança victorieusement :
— De Lavernière ?
Avec un petit de ? railla Mme Darquet.
— Oui, madame !
— En vérité ! Eh bien, si le nom de votre père est ridicule, celui de votre mère est trop beau… On vous appellera ici Mlle Lavernière. Cela vous va ?
— Comme Madame voudra !…
Noémi la reprit, impatientée de son manque de tact.
— Ne me parlez pas à la troisième personne !… C’est bon pour les domestiques.
— Madame, je n’ai pas la prétention d’être autre chose ici, répondit la jeune fille avec une emphase amère.
Mme Darquet intima sèchement :
— Mais moi, je ne tiens pas à ce que l’on croie que