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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/119

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— N’est-ce pas une folie ? Ne devrais-je pas l’éloigner comme je l’ai fait jusqu’ici de tous ceux qui ont poursuivi mon sac ?… Pourquoi l’accueillir, lui, et avoir repoussé les autres ?… Pourquoi avez-vous approuvé mes refus précédents et montrez-vous aujourd’hui cette indulgence ?… Il ne vaut pas mieux et n’est pas plus sincère que ceux qui m’ont déjà demandée…

— Oui, dis-je encore, mais celui-là, tu en es éprise… Tu l’aimeras passionnément, et cela te fera passer sur bien des déboires.

Elle s’agita.

— Au contraire, je souffrirai plus cruellement !

— Non.

— Oh ! marraine, vous vous trompez !

J’insistai.

— Non.

Elle se courba tout à coup et enfouit, son visage dans ses mains. Malgré l’intense émotion qui l’étreignait, elle ne pleurait pas :