Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/135

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à ce moment ta souffrance disparaîtrait.

Elle ne put s’empêcher de sourire.

— Vous avez réponse à tout, marraine.

— Ne crois pas que ce soient répliques oiseuses, je te dis ma pensée et je ne crois pas me tromper… Non pas qu’il y ait des vérités immuables, mais parce que je te connais très bien, que je n’ignore pas le caractère du jeune homme en question et qu’alors je puis vous apercevoir dans l’avenir, très nettement, comme je vous vois aujourd’hui.

Elle s’accouda, son menton dans sa main.

— À votre idée, quel est son état d’âme actuel ?… M’épouse-t-il avec la ferme intention de se dédommager auprès d’autres de la corvée conjugale ?

— Je n’aimai pas le ton de sarcasme voulu de ces paroles.

— Causons à cœur ouvert, si tu le veux bien, ne déguisons pas notre pensée et souvent notre angoisse sous des