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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/173

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longtemps. C’était lui qui réglait jusqu’au moindre détail du ménage. Et il y était d’une telle habileté qu’en une demi-heure, chaque matin, il faisait plus qu’une maîtresse de maison ordinaire en trois ou quatre heures d’allées et venues.

Ceci ne déplaisait pas en soi-même à Adrienne pour qui le ménage n’avait aucun charme particulier. Mais cela l’étonnait, la décevait que son mari se montrât d’une telle compétence en de pareilles matières : Selon ses idées ingénues, un grand esprit doit toujours se maintenir en des sphères élevées.

D’ailleurs, elle ne tarda pas à s’apercevoir que jamais Lucien ne permettrait qu’elle s’aventurât à sa suite dans ce domaine de pensées et de spéculations où il entendait demeurer seul, où il s’enfermait mystérieusement.

Sorti de son cabinet qu’il balayait et époussetait pour que personne n’y pénétrât, et dont il emportait la clef, il n’était plus