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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/217

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terminée. Enfin, quelque chose m’a complètement décidée…

Elle se tut, un peu embarrassée, du rouge montant à ses joues ; pourtant, elle finit bravement :

— Voilà… il a très bien compris que, dans ces conditions, ma conquête était à refaire… Alors, il a été convenu… lui-même me l’a très délicatement proposé… que, même après notre mariage à l’église, il ne me considérerait que comme une simple fiancée… jusqu’au jour où je me sentirai assez de confiance en lui pour devenir vraiment sa femme…

Je hochai la tête, sceptique sur le sérieux et la durée de ces résolutions.

Le lendemain, tous deux furent d’une correction impeccable ; ils partirent après le lunch pour leur voyage de noces qui se prolongea jusqu’au bout de la permission d’André ; de sorte qu’ils regagnèrent leur garnison sans passer par Paris.

Je n’entendis plus parler de Lucie. Je lui