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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/255

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« Si nul ne sait que je fais mal, se dit-on, nul n’en souffre. Donc, si je me sens assez adroite, assez prudente et forte pour ne jamais me trahir, pourquoi résister à ce que je désire ? »

Or, le principe est abominablement faux. Le mal que l’on fait est toujours néfaste ; dans l’ombre ou au grand jour, il est toujours perçu autour de soi et se répercute à l’infini, même si ceux qui vous touchent ignorent l’origine et la cause de ce mal. Il est latent ; il est germe de pourriture et de désagrégation pour la famille et tous les individus qu la composent.

C’est ce danger que les religions et la morale poursuivent en essayant de développer dans l’âme de chacun la crainte d’un Dieu qui voit perpétuellement et clairement en vous, la sujétion à sa propre conscience à qui rien de soi n’échappe.

J’avais une « filleule » que j’aimais beau-