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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/265

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tant pleuré avec lui que rien que sa vue, même son souvenir me piquaient les yeux, m’oppressaient la poitrine,… je sanglotais sans cause, sans pouvoir m’en empêcher.

Son second amant la fit rire, et le troisième la délassa, en entretenant chez elle tour à tour, également, le rire et les larmes.

Or voici qu’à ce moment — un peu tard, il est vrai — le mari aveugle s’avisa de recouvrer la vue et devint horriblement jaloux.

Charlotte se trouva dans l’alternative de se ranger totalement ou de risquer d’être découverte.

Eh bien, malgré l’habitude prise d’une vie passablement dévergondée, malgré son besoin de distractions et de sensations, elle n’hésita pas une minute à tout sacrifier.

— Pauvre homme ! s’écriait-elle, voyez-vous quel désespoir serait le sien s’il apprenait que sa petite chérie, sa poule d’or, son bébé l’a si vilainement trompé durant des années !