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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/27

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manifeste, aucune considération ne doit engager dans un mariage condamné d’avance.

J’ai raconté autre part, sous le couvert de la fiction, l’histoire d’une jeune fille qui, estimant son mari, rendant pleine justice à son caractère élevé, l’aimant comme ami, comme frère, ne pouvait surmonter l’horreur physique que lui causait cet homme maladroit, ridicule, odieux dans la chambre à coucher.

Je citerai ici, à l’appui de ce que je viens de dire, l’exemple d’une autre jeune fille, dont le cas était à peu près analogue.

Gabrielle,
ou la répulsion insurmontable.

Ses vingt-deux ans étaient accomplis. Elle avait déjà refusé plusieurs partis convenables, et ses parents alarmés commençaient à lui montrer leur étonnement et leur impatience de cette lenteur à fixer son choix.