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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/271

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— Oh ! s’écria-t-elle, c’est qu’à chaque fois je me promets de ne plus retourner à confesse !…

Lorsque le manquement à la fidélité conjugale provient du mari, il me semble que l’abandon résolu du « jardin secret » a encore moins d’inconvénient que pour la femme fautive.

Un mari ne pardonnera, n’oubliera jamais que sa femme s’est donnée à un autre. Donc, une femme devra toujours regarder à deux fois avant de risquer un aveu qui lui aliénera sûrement le cœur de son époux.

Au contraire, l’épouse pourra souffrir d’avoir été trompée, éprouver de grandes, désillusions, mais, néanmoins, si elle croit que son mari lui est sincèrement revenu, elle pourra pardonner et oublier l’infidélité maritale.

Le « jardin secret » de la femme peut avoir le but de préserver du désespoir un mari confiant ; celui de l’homme est surtout pour cultiver sans danger des plantes défendues.