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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/273

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Je me rappelle un cas de franchise de la part d’un jeune mari qui, s’il ne fut pas motivé par une impulsion très louable, eut néanmoins d’excellents résultats.

Sa femme se nommait Élisabeth.

ÉLISABETH,
OU LE PÉCHÉ DU MARI.

Elle était jeune, jolie ; elle et son mari possédaient une large aisance et s’étaient épousés, sinon précisément par amour, leur rencontre ayant été précédée par un accord des deux familles, du moins avaient-ils ressenti immédiatement en s’apercevant ce petit émoi charnel qui prouve que l’on se plaira complètement plus tard.

Et, de fait, à peine étaient-ils époux qu’ils devinrent amants, furieusement.

Cela avait duré huit ans, sans désemparer. Après quoi, le beau Fernand avait pris