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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/277

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Il protesta.

— Oh ! mon cœur…

— Mettons, votre épiderme, si vous préférez.

En deux mots, l’aventure avait pris corps en la personne d’une jeune, jolie et brûlante veuve qui s’était, prétendait-il, emparée de lui presque de force. Cela s’était passé l’avant-veille.

Il s’était rendu seul à Melun à l’enterrement d’un ancien professeur qu’il aimait beaucoup. Une pluie torrentielle saisit le convoi. Au retour du cimetière, la dame en question, qui était une amie d’Élisabeth et une parente du mort, offrit une place à Fernand dans son coupé. Il y monta sans arrière-pensée, satisfait d’échapper à la douche céleste. Elle le fit entrer chez elle, causa, le garda à dîner… et le lendemain, Fernand raconta à sa femme qu’un dîner d’anciens camarades du lycée l’avait empêché de prendre le train du soir.