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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/29

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Elle-même, désireuse de se marier, s’inquiétait de l’avenir et désespérait de trouver un fiancé qui lui plût tout à fait.

À ce moment, on lui présenta un jeune homme, en lui déclarant que, cette fois, si elle le repoussait, on renonçait à la marier.

Elle m’avait demandé d’assister à la première entrevue, après laquelle nous échangerions nos impressions.

Je vis un homme de trente-trois à trente-quatre ans, plutôt bien, l’air intelligent et sérieux. Il était médecin, établi depuis quelques années dans une localité de la banlieue parisienne, où sa clientèle s’étendait rapidement. Il était certain d’avoir d’ici à peu de temps une fort belle situation.

Gabrielle était en outre assurée de ne jamais s’éloigner de sa famille, et elle posséderait une installation demi-champêtre qui lui plaisait extrêmement.

Elle se montra aimable, enjouée ; ses parents étaient radieux, et le docteur encou-