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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/297

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pour lui-même ; dans lequel l’égoïsme de tous deux essaie de tirer le plus de bonheur particulier possible.

Les formules qui lient l’homme et la femme n’expriment que des idées théoriques que, rarement, la pratique suit, et les conditions réelles du mariage sont moins d’accord avec les lois générales qu’avec les conditions particulières de chaque ménage — conditions qui naissent et s’établissent suivant le caractère respectif des époux.

De la volonté, de la perspicacité, des capacités de la femme, de sa souplesse adroite et persévérante dépend presque toujours l’allure du ménage.

Et les conditions si diverses des unions proviennent de ce que l’âme féminine est changeante à l’infini, se diversifie en mille types, au lieu que l’homme, en ses grandes lignes, est de par son éducation, coulé en un modèle unique, simplement différencié par des détails secondaires.