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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/357

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son mari, et celui-ci arrivant parfois à une véritable haine contre celle qui lui est indispensable et rivalisé avec lui, sinon l’écrase de sa supériorité.

Jeanne,
ou les inséparables collaborateurs.

Par un mystère à jamais impénétrable, Jeanne, née dans un milieu industriel, prosaïque, aussi éloigné que possible de la littérature, s’était cependant senti de bonne heure un goût prononcé pour le théâtre et le roman. À seize ans, elle avait déjà caché dans ses tiroirs trois ou quatre gros manuscrits écrits à la diable, pleins de fautes de style et même d’erreurs d’orthographe, fourmillant de lourds défauts, mais bourrés d’imagination et débordant d’effets dramatiques.

En avançant en âge, sa passion s’accentua d’autant plus qu’elle la tenait rigoureusement