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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/381

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il faudrait admettre que l’amour dans le mariage, le fait que des époux soient amants pendant un temps plus ou moins considérable, peut leur apporter des joies aiguës, des sensations et des émotions extrêmes, mais que cette compréhension des relations conjugales n’a aucune chance d’assurer ni à l’homme, ni surtout à la femme, un bonheur stable et durable.

Au point de vue du mari, une question se pose. La femme, maîtresse de son époux, sera-t-elle pleinement satisfaite par les joies qui lui seront procurées ; ou celles-ci l’inciteront-elles à en désirer d’autres plus parfaites encore, ou simplement nouvelles ? L’amant légitime ne donnera-t-il pas à sa femme le besoin d’autres amants ?

La réponse que l’on doit faire diffère naturellement selon le caractère et le tempérament de la femme dont on s’occupe ; pourtant, en général, l’observation m’a montré que la connaissance, et surtout la pratique de