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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/383

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la volupté légitime est loin d’être un préservatif pour la vertu, et qu’une femme, maîtresse ardente de son mari, a beaucoup plus de chances d’en arriver à désirer les émotions d’un autre amour que l’épouse froide et chaste.

Pour la femme, c’est une autre question qui dresse son point interrogatif. Un mari sera-t-il plus fidèle à une épouse-maîtresse qu’à une femme chaste et sévère se refusant aux suprêmes voluptés ?

Le plus souvent — oui — quoique évidemment ce ne soit pas une garantie absolue ni surtout durable pour l’épouse jalouse.

Puis, combien ce rôle pour la femme — même si elle y réussit pleinement — a d’écueils et de périls, moraux et physiques ! Combien de fois il la livre, esclave désarmée, à l’égoïsme de son mari.

Andrée,
ou la martyre conjugale.

C’était la plus délicieuse créature que l’on