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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/385

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pût imaginer. Blonde, fraîche, potelée, taille mince, extrémités mignonnes, yeux étincelants de finesse et de gaieté, caractère charmant, d’une humeur toujours égale ; avec cela, courageuse on ne peut plus et énergique, malgré sa fragilité féminine apparente. Son mari, un industriel intelligent, travailleur, déjà dans une jolie situation, en était vivement épris.

Je causai avec Andrée, en pleine lune de miel, et, après plusieurs réticences, en rougissant, elle m’avoua qu’elle et son mari s’aimaient en amants fougueux, que peut-être dépassaient-ils la limite de ce que la morale austère permet aux époux, mais que, quant à elle, elle ne savait rien refuser à Jacques et que, d’ailleurs, pour le satisfaire et le garder, elle était prête à se damner, si vraiment le bon Dieu s’occupait de ce qui se passe, entre mari et femme, défend ceci, permet cela ou le tolère.

Six mois plus tard, ayant appris que ma