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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/389

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sont celles qui se nouent à table, ou au fumoir, après un bon repas. Deux fois par semaine, Andrée donnait à dîner et le reste du temps sortait. D’une santé de fer, sanguin, fortement constitué, son mari se trouvait on ne peut mieux de ce régime auquel il joignait des heures de travail acharné ; Andrée fut vite surmenée.

Leur fortune n’était point assez forte pour qu’elle se désintéressât de la surveillance de son ménage et les réceptions fréquentes que son mari voulait irréprochables l’occupaient beaucoup. Sa toilette, le soin de sa beauté, les courses, les visites indispensables se disputaient toutes ses minutes. Et ce qui eût dû être un repos pour elle, les heures nocturnes qu’elle passait aux côtés de son mari, la brisaient.

Sensuel mais prudent, connaissant fort bien son tempérament et le ménageant comme il lui convenait, Jacques goutait auprès de sa femme un large, mais un sain plaisir à son