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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/405

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donné d’approcher jusque dans l’intimité la plus complète, voici les « qualités » que j’ai reconnues dans la femme dominatrice de l’homme un égoïsme implacable, vindicatif, hypertrophié ; une constante préoccupation vigilante d’asservir l’homme dont elle a besoin et l’oubli sincère de tous les autres ; un tempérament absent ; une grande souplesse ; une dissimulation raffinée ; un manque complet du sentiment de dignité.

Les moyens, multiples, sont d’une manière générale, de s’imposer perpétuellement, en tout et pour tout à son mari, de le harceler sans cesse de soi, — il sera parfois excédé, mais, au fond, le sentiment de satisfaction vaniteuse de se croire indispensable, unique, prépondérant l’emportera, — puis, de se montrer tour à tour humble, flagorneuse, et impérieuse, atrabilaire, obéissante et entêtée, — en gardant l’humilité, l’obéissance pour les petites questions indifférentes, et l’inflexibilité pour ce qui est important.